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Devenir chroniqueuse dans un magasine féminin est mon rêve,tous les articles signés JD sont de moi,merci de ne pas les plagier!!!!
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Devenir chroniqueuse dans un magasine féminin est mon rêve,tous les articles signés JD sont de moi,merci de ne pas les plagier!!!!

VIP-Blog de so_fashion
  • 17 articles publiés dans cette catégorie
  • 8 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/07/2007 09:28
    Modifié : 05/09/2007 09:52

    Fille (26 ans)
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    LES PLUS GRANDS CREATEURS 3

    26/07/2007 22:06



    Alberta Ferretti

    "J'essaie de mettre en valeur la personnalité et l'élégance des femmes"

    Alberta Ferretti est l'une des doyennes de la mode italienne. Impossible de ne pas reconnaître au premier coup d'oeil sa célèbre robe en mousseline de soie perlée, ornée de rubans et de broderies. De plus, Philosophy, collection destinée aux clientes plus jeunes, est l'une des lignes de diffusion qui se vend le mieux actuellement. Alberta Ferretti est donc aussi une femme d'affaires influente : Aeffe, la société qu'elle a fondée en 1980, est aujourd'hui un important groupe de luxe.

    Philosophy di Alberta Ferretti

    Fille de couturière, Alberta Ferretti est née en 1950 à Cattolica au nord de la côte Adriatique. Naturellement inspirée par l'atelier de sa mère, elle se dit aussi influencée par le glamour des films de Fellini tournés dans sa région dans les années 1950. A l'âge de 18 ans, Alberta Ferretti ouvre une boutique dans sa ville natale. En 1974, elle délaisse la vente au profit de la création et lance sa propre griffe.

    Six ans plus tard, elle fonde Aeffe avec son frère Massimo. Pendant les années 1980, Alberta Ferretti impose sa marque de vêtements ravissants et poétiques. Elle fait ses débuts aux défilés de Milan en 1981 avant de lancer la ligne Philosophy di Alberta Ferretti en 1984. En 1994, Aeffe s'installe dans le petit village médiéval de Montegridolfo; à cette époque, le groupe produit également des collections pour Moschino, Gaultier et Narciso Rodriguez.

    Alberta Ferretti

    Aujourd'hui, Aeffe est devenu un acteur incontournable et redoutable sur le marché du luxe, mais l'esthétique Ferretti reste la même, la créatrice tenant toujours à ce que des femmes dessinent pour des femmes. A ses collections de robes vaporeuses, de manteaux de princesse et d'élégantes pièces en maille très jeune fille viennent s'ajouter de nouvelles lignes de lingerie et d'accessoires. En fait, Alberta Ferretti connaît parfaitement ses clientes : féminines et romantiques, ce sont des femmes qui aiment les décorations délicates anciennes et les lignes simples.

    Isabel Marant

    Voilà bientôt 13 ans qu’Isabel Marant a su séduire les femmes (les Parisiennes, les Tokyoïtes, les stars et bien d’autres) en leur proposant une mode différente : décalée mais douce, élégante mais sans chichis… Elle est le trait d’union entre le banal prêt à porter et les pièces haute couture inabordables.

    Isabel Marant

    C’est à quinze ans qu’Isabel Marant reçoit sa première machine à coudre. Il n’en faut pas plus pour que le sens artistique de la jeune fille s’exprime par ce biais. Le but premier d’Isabel est de ne surtout pas ressembler aux filles un peu trop coquettes qu’elle croise à Neuilly. La jeune fille ne rêve que de vêtements masculins et abhorre les froufrous…

    Elle transforme tout ce qui lui tombe sous la main, retravaille des vestes army, chine des vieux tissus, s’amuse et crée librement. Elle portait ce qui lui plaisait, à mille lieues de savoir que ce qu’elle faisait s’apparentait déjà à de la mode ! C’est grâce à un ami, qui lui propose de vendre ses créations aux Halles, que la jeune femme se rend compte que la couture peut être un métier : en un mois elle récolte plus de 6 000 francs (environ 1000 euros).

    Tout cela la fait réfléchir et lui suggère qu’une école de mode après le bac serait une bonne idée. En 1987, elle intègre le studio Berçot. Isabel Marant sait qu’elle a trouvé sa voie. Cette éternelle insatisfaite ne cesse de couper, dessiner et coudre, elle recherche la perfection et son style un peu farfelu plait ! Elle fait ses armes chez Michel Klein. Puis lance une ligne d’accessoires et de bijoux.

    Isabel Marant

    Mais c’est en 1994, qu’elle décide de faire du vêtements et sous son propre nom. « Isabel Marant » est née. Le point de départ de cette marque ? L’envie d’Isabel Marant de pouvoir porter des tenues qui lui plaisent et qu’elle ne trouve pas dans le commerce. Elle veut faire des habits que les femmes comme elle (entendez femme active) aient envie de porter, des vêtements pour lesquels on soit prêt à dépenser un peu d’argent sans pour autant s’affamer pour les 4 ans à venir.

    Et que recherche une femme entre 25 et 35 ans en 1994 ? Des vêtements cosy à la fois pointus et confortables. À l’époque, la mode est ou très travaillée, chic, inaccessible, ou ultra basique, type Agnès b… Isabel Marant voulait être un compromis entre ces deux mouvances. Et c’est le succès : à peine deux ans après la création de sa marque, Isabel Marant reçoit l’Award de la meilleure créatrice de l’année, elle installe son quartier général dans un ancien atelier d’artiste et les boutiques éclosent, rue Charonne pour commencer puis une autre au cœur de St-Germain.

    Loin de se perdre dans les subtilités de la création, la jeune femme garde bien les pieds sur terre. L’une des clefs de sa réussite est sûrement son grand pragmatisme. Elle parvient à coller ses idées aux demandes du marché et s’assure ainsi un bon retour commercial. Elle cultive une approche du vêtement très particulière, elle part de l’idée que toute femme possède un pull, une robe, qui bien qu’un peu passée et défraîchie, leur tient à cœur et qu’elles aiment porter en dépit des modes et des tendances qui passent.

    Isabel Marant

    C’est ça qu’elle désire : retrouver cette familiarité instinctive avec la matière. C’est pourquoi aucune des pièces qui sortent de ses boutiques ne paraît trop neuve, pas d’amidon ou de repassages excessifs, on aime le froissé, le délavé, le vêtement complice. Elle aime la patine que le temps donne aux vêtements, elle fait subir à ses créations de multiples lavages, détends les coutures et s’inspire des danseurs contemporains qui transforment leur costume pour aller vers l’essentiel.

    Si on lui demande quelle est sa couleur préférée, elle dira que c’est plus la non couleur qui l’attire, les gris sourds, les violines passées et parfois les associations inattendues entre des teintes curieuses… Pour ce qui est de la silhouette, elle la préfère faussement masculine, matinée d’une fragile féminité faite de flou et de transparence.

    Elle dit affectionner tout particulièrement les épingles à nourrice qui permettent de tout transformer en un clin d’œil. Depuis 2004, elle dessine également une ligne enfant qui reprend les thèmes qui lui sont chers : patine, délavage, passé et fraîcheur. Sa plus belle récompense ? C’est dans la rue, lorsque son regard se trouve attiré par une femme et qu’elle se rend compte que cette dernière porte ses vêtements…





     
     


     

    LES PLUS GRANDS CREATEURS 4

    26/07/2007 22:31



    Ann Demeulemeester

    « La mode, c’est comme le rock : on doit toujours y trouver un fond de rébellion »

    Ann Demeulemeester

    Inspirée depuis toujours par son amie Patti Smith, poète païenne et princesse punk s’il en est, Ann Demeulemeester est une créatrice qui n’a pas peur d’exprimer ses sentiments. En fait, c’est la raison même de son travail et la raison pour laquelle elle compte aujourd’hui de nombreux fans très fidèles.

    Née en 1959 en Belgique, Ann Demeulemeester étudie la mode à la Royale Académie d’Anvers dont elle sort diplômée en 1981, membre d’une promotion qui sera bientôt connue sous le nom des « Antwerp six ». Elle lance sa propre griffe en 1985 avec son mari Patrick Robyn.

    En 1992, elle présente pour la première fois sa collection pour femme à Paris, puis une collection pour homme en 1996. L’austérité subversive et le romantisme inquiet de ses premières créations, combiné à une finition délibérément brute, la hissent rapidement parmi les stars de la nouvelle vague européenne : les déconstructionnistes.

    Ann Demeulemeester

    Ann Demeulemeester a cependant toujours évité le grand cirque des médias, privilégiant une mode personnelle et émotionnelle. Elle coupe souvent ses vêtements sur elle, car elle s’intéresse autant à la sensation du vêtement sur le corps qu’à son look. Elle ajoute rarement de la couleur à ses créations.

    Le noir et blanc est quasi omniprésent dans ses collections. Elle les traite plus comme des ombres et des volumes et non comme des teintes propres. Le but étant de mettre en avant la personnalité de celle qui portera les vêtements et non de « décorer un mannequin ».

    Elle aime travailler les matières naturelles telles que le cuir, la laine, la flanelle et la fourrure, autant d’étoffes qui mettent en avant le sens du toucher. Au fil des années, ses collections ont subi une évolution constante.

    Elle explore le conflit masculin/féminin en mélangeant perfection de la coupe et superpositions de tissus plus doux, toujours avec une sensualité facile et un esprit très rock and roll. Ann Demeulemeester a ouvert sa propre boutique à Anvers en 1999.

    Elle l’a installé dans un édifice impressionnant datant du 19e siècle, une ancienne école de la marine… Elle avait besoin d’un lieu où elle pourrait créer son propre univers et par la même occasion y faire pénétrer ceux que son travail touche.

    Ann Demeulemeester

    Dans sa dernière collection, la créatrice inclut quelques touches ethniques dans ses looks, tout en subtilité. Les capuches rappellent les saris indiens, les pantalons s’inspirent discrètement des jodhpurs. Un succès. Ses collections se vendent dans plus de 30 pays à travers le monde.

    Martin Margiela

    Martin Margiela est le créateur de mode par excellence et, en l’occurrence, ce banal cliché est tout à fait justifié. Contrairement à tout autre créateur, il produit un travail qui s’apparente à une forme distincte de « métamode » : en effet, ses vêtements parlent avant tout de vêtements. Sa vision particulière et bien définie l’a imposé comme l’un des stylistes les plus influents et les plus iconoclastes qui ont émergé ces 15 dernières années.

    Martin Margiela

    Né en 1959 à Limbourg en Belgique, Margiela étudie à la Royale Académie d’Anvers et fait partie de la première vague de nouveaux talents de la ville. Entre 1984 et 1987, il est assistant de Jean Paul Gaultier ; en 1998, il fonde la maison Martin Margiela à Paris et présente sa première collection pour femme Printemps-Eté la même année.

    Cherchant désespérément à définir la mode de Margiela, avec sa franchise et sa manie du procédé artisanal, la presse baptise ce nouveau style "déconstruction". Évitant le culte de la personnalité qui atteint de nombreux designers, Martin Margiela cherche au contraire à développer un culte de l’impersonnalité en s’affranchissant des conventions de l’industrie de la mode.

    Jamais pris en photo, jamais interviewé en personne (il répond aux questions posées par fax), même la griffe de ses vêtements reste vierge, « 6 » pour les basiques féminins et « 10 » pour les hommes.

    Martin Margiela

    Il est aussi le père du “work in progress”, c'est-à-dire le principe où l’on transforme et ne jette pas.

    Des chaussettes récupérées dans les stocks de l’armée sont décousues et assemblées en pull-over; le pantalon à pinces masculin devient une jupe; une housse d'emballage en plastique se métamorphose en haut porté sur une robe...

    Martin Margiela crée vraiment des vêtements qui parlent d’eux-mêmes et Hermès l’a bien compris : à l’époque où il est de bon ton d’engager des personnalités à la direction de la création, la maison Hermès l’engage en 1997 comme styliste principal de sa ligne Femme, un choix qui s’est avéré depuis très inspiré.

    AMartin Margiela

    En l’an 2000, la première boutique Martin Margiela ouvre ses portes à Tokyo, suivie en 2002 par Bruxelles et Paris. Chacune d’elles présente la gamme complète des produits Margiela, y compris les chaussures, des livres et des objets.

    Juillet 2002 : après le départ de Jenny Meirens, Renzo Rosso, le patron de Diesel, devient actionnaire majoritaire de la Maison Martin Margiela. En 2003, le designer met fin à sa collaboration avec la maison Hermes, et laisse la place à son ancien employeur, JP Gaultier.

    Depuis il mène sa barque et ne cesse de créer et d’innover, ses défilés et les collections dites « artisanales » n’ont jamais démenti son talent et son anti-conformisme.

    Azzedine Alaïa

    Défiant les frontières qui séparent la chair du tissu, les créations « seconde peau » qui distinguent le travail de Azzedine Alaïa lui garantissent une place de choix dans l’Olympe de la Mode.

    Azzedine Alaïa

    Azzedine Alaïa est né en 1940 à Tunis de parents cultivateur de blé. Sa créativité instinctive se nourrit des exemplaires de Vogue d’une amie française de sa mère, qui mentira sur son âge pour le faire entrer à l’école des Beaux Arts de la région.

    Il y étudie la sculpture, discipline dans laquelle il n’excelle pas particulièrement, mais qu’il utilisera à bon escient par la suite. Après avoir repéré une offre d’emploi chez un couturier, la sœur d’Alaïa lui apprend à coudre et il commence à copier les robes haute couture pour ses voisines.

    Peu de temps après il s’installe à Paris pour travailler chez Christian Dior, mais se fait mettre à la porte après cinq jours passés à coudre des étiquettes. Azzedine Alaïa travaille ensuite pour Guy Laroche, chez qui il se forme pendant deux saisons tout en gagnant sa vie en tant qu’intendant de la Marquise de Mazan.

    Azzedine Alaïa

    En 1960, la famille Blegiers embauche Azzedine Alaïa et pendant cinq ans, il est à la fois l’intendant et le couturier de la comtesse et de ses amis, se mêlant à la haute société parisienne, une clientèle qui le suivra lorsqu’il lancera sa propre griffe.

    Dans les années 70, sa première collection de prêt-à-porter pour Charles Jourdan n’est pas bien accueillie, mais les rédacteurs de mode s’intéressent tout de même à l’élégance moderne d’Alaïa, qui finira par définir l’esthétique du « body-consciousness » une décennie plus tard.

    Le succès mondial suit grâce à des expositions, des récompenses, le soutien des plus grands top models et le pouvoir de séduire le public même en dehors du calendrier officiel : Azzedine Alaïa présente ses collections quand ça lui chante, sans se soucier de l’agenda mondial des semaines de la mode, et la presse ne rate pas un seul de ses défilés.

    Azzedine Alaïa

    Il travaille dans un petit atelier derrière le BHV, et y invente des robes couleur de rêve pour les stars, les princesses et les jeunes mariées. Celles qui lui sont fidèles depuis longtemps, savent que loin d’être un vêtement comme les autres, ses robes possèdent le pouvoir quasi surnaturel de sublimer celle qui les porte.

    L'élégance et la classe chez Azzedine Alaia sont toujours deux critères requis, même si l'extravagance intervient de plus en plus. En l’an 2000, Azzedine Alaïa s’associe au groupe Prada.

    La même année, le musée Guggenheim de New York lui consacre une exposition qui confirme son statut d’influence artistique majeure, bien au-delà des cercles de la mode. En 2007, c’est lui qui fut choisi pour relooker le Book, l’incontournable carnet d’adresses de la mode.

    Alexander McQueen

    Karl Lagerfeld a un jour laissé entendre que Lee Alexander Mcqueen serait plus proche du parfum de scandale qui entoure Damien Hirst que de l’esprit de Hubert de Givenchy, maison de haute couture dont McQueen avait repris la direction en 1996. Un commentaire qui résume parfaitement l’essence du style McQueen.

    Alexander McQueen

    Ce styliste au talent évident comprend dès le départ que la mode est un grand théâtre dans lequel il vaut mieux provoquer une réaction plutôt que des applaudissements polis.

    Pourtant, avec aujourd’hui près de 15 ans de métier derrière lui et le soutien du Groupe Gucci, un partenaire qui a su saisir le potentiel de son radicalisme, Alexander McQueen tient finalement ses promesses et développe une marque de luxe mondiale à son propre nom.

    Né en 1969, d’un père chauffeur de taxi dans l’East End, Alexander McQueen commence son apprentissage à 16 ans chez Anderson et Sheppard de Savile Row.

    Alexander McQueen

    Il travaille ensuite comme traceur de patrons chez Roméo Gigli après une expérience chez le costumier de théâtre Angel & Bermans et le styliste Koji Tatsuno basé alors à Milan.

    De retour à Londres, Alexander McQueen sort diplômé de Central Saint Martin School en 1992. Immédiatement qualifié d’enfant terrible par la presse, il se fait remarquer par ses coupes brutales et sévères et ses défilés extravagants.

    Quatre ans plus tard, à l’âge de 26 ans, il remporte le prix de British Designer of the Year, le premier d’une série de trois, mais surtout il est nommé directeur de la création chez Givenchy, où il succède à John Galliano. En décembre 2000, le groupe Gucci acquiert une part majoritaire dans la griffe McQueen, qui quitte Givenchy trois mois plus tard.

    Alexander McQueen

    La collection Automne-Hiver 2002, présentée à la semaine de la mode à Paris avec quelques diversions cinématographiques, semble à l’époque être la plus abouti de ses collections : tweed de tailleur avec lanières de cuir, écolières malicieuses et lycéennes ultra-sexy, une touche de dentelle, corsages et corsets.

    Un fétichisme à la fois romantique et pervers donne le ton de cette collection qui, pour McQueen, est une déclaration d’intention sans retour : il est enfin prêt à vendre. En juillet 2002, il lance une collection Homme « à façon ».

    La même année, il ouvre une boutique éponyme à New York. L’année d’après, c’est à Londres, Milan et Los Angeles que ses boutiques voient le jour. En 2006, il lance une nouvelle ligne plus jeune baptisée McQ-Alexander McQueen.

    Alexander McQueen

    « Je voulais décliner ma griffe en l’adaptant à une clientèle plus jeune et combler le fossé entre deux générations, McQ est moins sophistiquée, plus jeune, plus pointue ».

    « Mais on peut aussi y piocher des pièces assez classiques qui peuvent être portées par des jeunes femmes actives, qui ne sont pas forcément rebelles ! »

    Il aime par ailleurs présenter ses shows dans des lieux insolites comme le cirque d’hiver et cette fois-ci le Zenith plongé dans l'obscurité pour mieux attirer le regard vers une pyramide inversée sur laquelle sont apparus des visages de femmes, un oeil de hibou, des flammes...

    Ambiance sorcellerie, la théâtralisation n’est jamais loin…

    Madeleine Vionnet et Sophia Kokosalaki

    Dans ses collections, la créatrice Sophia Kokosalaki fait sans cesse référence à ses origines. Née à Athènes en 1972, elle grandit dans un univers riche d’histoire et de mythologie, qu’elle continue d’alimenter avec voracité.

    Sophia Kokosalaki

    Après avoir étudié la littérature à l’université d’Athènes, Sophia Kokosalaki suit des cours à la Central Saint Martins, dont elle sort en 1998.

    Depuis, elle puise son inspiration dans toutes sortes de choses, de la culture de la Crète antique aux robes vaporeuses en soie que portait Barbara Streisand pendant ses vacances à Mykonos dans les années 70.

    Maîtrisant parfaitement les tissus, Sophia Kokosalaki démontre un talent artisanal authentique qui apparaît de façon évidente dans son travail, une passion qui lui vient de sa grand-mère, surdouée du macramé.

    Sophia Kokosalaki

    Aujourd’hui Sophia Kokosalaki utilise un large éventail de techniques anciennes telle que les appliqués, les nervures, les ganses, les tresses, les ruchés et les patchwork pour embellir toute sortes de tissus, notamment son cuir et son jersey de soie si caractéristiques.

    C’est en 2006 qu’elle présente pour la première fois son travail durant la semaine des défilés parisiens. Pour cette collection elle avait exploité toutes les possibilités du drapé pour un vestiaire court et fluide, hormis des bustiers nervurés d'aspect rigide.

    Ils s'associaient à un short ou une jupe courte et gonflée comme un bloomer. En dépit de ses nombreuses recherches et de son grand savoir-faire, elle réussit tout de même à conférer une extrême simplicité à ses créations en travaillant par intuition.

    Sophia Kokosalaki

    Ses robes sont si belles, si légères qu’elles en paraîtraient presque perverses : mais Sophia Kokosalaki cherche simplement à créer des vêtements expressifs. En 2004, c’est elle qui s’occupe de la création des costumes pour l’ouverture des JO et notamment de la robe portée par la chanteuse Björk.

    Jouant sur les contrastes entre ombre et lumière, féminin masculin, elle a travaillé comme styliste pour Ruffo Research et en tant que consultante pour Fendi.

    En 2002, elle a dessiné une ligne pour Topshop. Pour le défilé Eté 2007 à Paris, toute la presse anglo-saxone était présente, en dépit de la pièce exigu où s’est déroulé le show, chacun voulait y assister.

    Sophia Kokosalaki

    On peut ainsi mesurer la côte exponentielle d'amour de la créatrice grecque basée à Londres. A l’avant-garde de la mode britannique, elle a été la première créatrice a bénéficier d’une bourse de 10 000 livres de la Britain’s Arts Foundation.

    La grande actualité de la créatrice est la reprise de la direction artistique de la maison de couture de Madeleine Vionnet, qui n’avait plus de section style depuis 1939, date ou Madame Vionnet avait présenté sa dernière collection.

    Qui de mieux placée que Sophia Kokosalaki, spécialisée dans les drapés et autres plissages, pour reprendre le flambeau de cette griffe qui s’était illustrée pour les même techniques savamment maîtrisées ?

     

    Manolo Blahnik

    « Mes chaussures ont quelque chose que les autres n’ont pas : de la personnalité »

    Manolo Blahnik

    Cette affirmation explique peut-être pourquoi son travail exerce un tel pouvoir d’attraction et comment, après plus de 25 ans de carrière, il est devenu le créateur de chaussures le plus célèbre au monde. Né en 1943 aux îles Canaries, Balhnik passe son enfance à confectionner des chaussures en papier alu pour les chats de la maison. Après des études artistiques et de langues à Genève, il s’installe à Paris en 1968, dans l’intention de devenir chef décorateur.

    Lors d’un voyage à New York en 1970, Paloma Picasso lui présente Diana Vreeland, alors rédactrice du Vogue américain, qui le persuade que son talent réside en fait dans la création de chaussures. Un an plus tard, installé à Londres, il commence à dessiner des chaussures pour Ossie Clark.

    Manolo Blahnik

    Midas, une chaîne britannique de magasins de vêtements, lui commande également des modèles et Balhnik se lance pour de bon dans les montagnes russes du succès. En 1973, il ouvre une minuscule boutique à Chelsea; aujourd’hui, il compte plusieurs boutiques à New York, Hong-Kong et aux Philippines, ainsi que des points de ventes dans les grands magasins les plus luxueux du monde. Les créations Manolo Balhnik sont sexy, exclusives et d’une facture exquise : il finalise tous ses modèles à la main tout en remplissant les carnets de commandes de quatre usines italiennes.

    En effet il dessine lui-même chacun des modèles de sa collection. Il sculpte ensuite la forme dans du bois en portant une attention particulière au talon. Il est le seul à détenir le secret d’un «décolleté» de pied ultra-sexy et à pouvoir faire tenir une femme en équilibre parfait sur un talon de 20 cm de hauteur.

    Manolo Blahnik

    Chouchou des célébrités, les « Manolos » sont aujourd’hui connues de tous grâce à la série américaine « Sex and the City ». De John Galliano à Michael Kors, Manolo Balhnik collabore avec de nombreux couturiers.

    Son coup de patte : des mariages de matières et de couleurs inusités sur un talon finement aiguisé. Il accumule les récompenses comme les femmes collectionnent ses chaussures : le monde de la mode lui a décerné plus de 14 distinctions depuis 1987, lorsque le council of Fashion Designers of America lui a pour la première fois remis son special Award…

    Domenico Dolce & Stefano Gabbana

    « La femme Dolce et Gabbana est une femme forte qui se plait et sait qu’elle plait. Une femme cosmopolite qui a fait le tour du monde mais n’oublie pas ses racines. Mère, épouse, maîtresse mais toujours femme à fond. »

    Dolce Gabanna

    Coeur palpitant du style italien, Dolce & Gabbana sont la réponse de la mode au viagra. Le perfectionnisme de Dolce et le cabotinage de Gabbana ont formé une combinaison gagnante, avec un impact durable sur la culture pop grâce à Madonna (ils ont dessiné 1500 costumes pour sa tournée « Girlie Show » de 1993 et conçu son image pour l’album « Music ») et Kylie Minogue (costume de la tournée « Fever » en 2001).

    Domenico Dolce est né en 1958 dans une famille sicilienne; son père, tailleur à Palerme, lui apprend à faire une veste alors qu’il n’a que sept ans. Stefano Gabbana est né en 1962, fils d’ouvrier d’imprimerie milanais.

    Patrie de Dolce et destination de vacance favorite de Gabbana lorsqu’il était enfant, c’est la Sicile qui scelle leur relation dès leur première rencontre, une référence qui transparaît continuellement dans leur esthétique : la fille de famille traditionnelle sicilienne (bas noirs opaques, dentelle noire, jupe de paysanne, frange « châle »), la séductrice latine (corset, talons hauts, sous-vêtements portés en vêtement dessus) et le gangster sicillien (costume mille-raies, coupes élégantes, chapeaux mous).

    Defilé Dolce Gabanna

    Ce sont ces oppositions de masculin et de féminin, de douceur et de dureté, d’innocence et de corruption qui rendent les créations de Dolce & Gabbana si fascinantes du point de vue sexuel. Crée en 1985, la griffe fourmille de clins d’œil aux légendes du cinéma italien telles que Fellini, Visconti, Sophia Loren et Anna Magnani, mettant en scène une histoire d’amour racontée à travers le langage des vêtements.

    Bien que l’empire Dolce & Gabbana comprenne une ligne pour enfants, des maillots de bain, des lunettes, des parfums et des accessoires, 80% du chiffre d’affaires provient de la vente de vêtements (le reste allant aux parfums et aux accessoires). Quand on évoque leurs modèles, influences ? Ils répondent : Armani pour la discipline, Alaïa pour la folie, Chanel pour la couture et Jean-Paul Gaultier pour la créativité.

    Ils ont reçu plusieurs fois le titre de « Designer of the year » attribué par les lecteurs du magazine anglais FHM.

    Defilé Dolce Gabanna

    Aujourd’hui, ils ont 83 points de vente. Séparés en 2004, les deux stylistes continuent de travailler ensemble. Le duo conserve le contrôle de la plupart de ses points de ventes mondiaux et de ses fabricants. Ils sont tout simplement de vrais machos italiens.

    Cette saison, D & G mixe l’ultra féminin et le punk rock, le mélange se fait habilement et évite le total look ou la caricature… Les dentelles et les coupes d’inspirations Rome antique font penser aux années 60 et font référence à la sensualité Italienne, mais les couleurs vives bleu électrique ainsi que l’accessoirisation des tenues (clous,chaînes..) appelle inévitablement l’univers punk.

    Le duo va donc à contre sens de la tendance qui est à l’épure, ils revendiquent une énergie en phase de la faune jet-setteuse et noctambule adepte de la marque.

    « Je veux réintroduire à ma manière la fragilité et l’émotion dans la mode. »

    Alber Elbaz

    Petit dernier de deux sœurs et deux frères, Alber Elbaz est né à Casablanca au Maroc. Il grandit dans la banlieue de Tel Aviv auprès de sa mère, une artiste espagnole, car son père un coiffeur Israélien meurt quand Albert est encore petit.

    Elbaz étudie la mode au Shnekar College of Textile Technology and Fashion de Tel Aviv. Une fois diplômé, il part pour New York, où il sera pendant sept ans le bras droit de Geoffrey Beene, le styliste de la haute société américaine. En Septembre 1996, Elbaz est nommé directeur de la création chez Guy Laroche, pour qui il produit des collections réussies qui revisitent les plus grands succès passés de la maison à travers une approche inédite et pleine de vie.

    Modèle Alber Elbaz

    En 1998, Elbaz devient directeur artistique de la ligne féminine Yves St Laurent Rive Gauche, succédant avec facilité à Mr St Laurent en personne. Bien qu’il parvienne à attirer une clientèle plus jeune - Chloé Sevigny a porté l’une des ses robes aux oscars - Alber Elbaz quitte la maison début 2000 après le rachat de l’entreprise par le groupe Gucci. Ensuite, il travaille quelques mois pour la maison milanaise Krizia où ses collections sont saluées par une critique unanime. En 2001, Elbaz est nommé directeur artistique des collections femmes chez Lanvin.

    Ses créations se distinguent par l’élégance brute et sensuelle qui aujourd’hui est devenu sa signature. Pour sa première collection Lanvin Automne Hiver 2002, il s’inspire en partie du style de la fondatrice Jeanne Lanvin, avec des explosions spontanées de grosses paillettes, de cascades de rubans et de robes-chemisers en clin d’œil à la garçonne des années 20.

    Lanvin

    Réconciliant modernité et féminité, les coupes classiques sont actualisées à travers des ourlets sans finitions et de simples lanières de cuir lacées autour de la taille. Alber semble avoir trouver un lieu, en la maison Lanvin, où il peut laisser éclater son remarquable talent.

    Le magazine Vogue avait soumis le couturier à un petit questionnaire afin de mieux connaître cet homme discret… le voici :

    • Votre accessoire fétiche : Les chaussures.
    • Votre attitude préférée : Allure, Allure, Allure.
    • Votre longueur idéale : La longueur s'établit par rapport aux jambes des femmes, elle ne doit pas être dicté, elle est individuelle. Chacun doit choisir de cacher ou d’exposer.
    • Votre botte secrète : C'est un secret.
    • Votre animal préféré : Le crocodile, un animal rare et cher.
    • Votre recette du bonheur : « To follow my heart. »
    Defilé Alber Elbaz

    Le couturier dit ne pas avoir d’image précise de la femme pour qui il dessine. Au contraire ! Ce qui compte pour lui, c'est de voir ses vêtements portés par des femmes très différentes. Il est persuadé que c'est la femme qui crée son style, et non le vêtement.

    Et à l’idée de créer sa propre maison, le couturier ne semble pas pressé… Il ne ressent pas le besoin de poser à tout prix son nom sur un vêtement. Ce qui lui importe, en revanche, c'est de travailler en toute liberté, sans pression et avec des gens qu'il aime. C'est ça qui lui plaît chez Lanvin : une entreprise ni trop grande ni trop petite. Humaine et à taille humaine.

    Mais où qu’il soit il continuera a créer (car c’est son essence) des petites merveilles qui nous sublime et c'est ça qui compte !





     
     


     

    LES TENDANCES COULEURS 2007-2008

    26/07/2007 20:52

    LES TENDANCES COULEURS 2007-2008


    Souvent l’arrivée de l’automne annonce grisaille et couleurs en berne : notre vestiaire suit une petite cure de desintox’ bien nécessaire après les transgressions stylistiques et extravagances ibiziennes de l’été. Bref, on tente de se refaire une virginité à coup de gris bitume et d’anthracite sérieux. Sauf que cet hiver il faudra trouver autre chose, car les couleurs font de la résistance : le dress code de la saison semble s’être dopé au technicolor…

    Les couleurs flashy

    Si débauche de couleurs il y a, ce n’est pas pour autant que règne l’anarchie. Au contraire, tout semble être maîtrisé au pigment près. Le total look coloré pointe le bout de son nez sur les podiums des griffes luxe. Rien de plus chic donc que d’arborer une allure vitaminée, limite surdosée.

    La couleur en all over est autorisée, à condition qu’elle sublime une coupe travaillée, des matières rich et des accessoires up to date. Exit le look sportswear monochrome, on ose le rose shocking chez Dior, l'élégance racée outremer pour Hermès et le turquoise minimaliste chez Lowe. La couleur cet hiver change de rive et devient synonyme de classe et de sophistication ultime.

    Les couleurs flashy

    Si la couleur est portée en touches, elle devra impérativement s’opposer au noir. Robe sweat-shirt pêche pepsy chez Versace, vert laitue Onassis pour Marni et micro poussin chez DKNY, les teintes flashy gagnent leurs galons de noblesse fashion en faisant du noir leur élément complémentaire. Véronique et Davina sortent peu à peu de l’inconscient collectif et laissent l’apanage du fluo aux nouvelles élégantes vitaminées.

    Le point d’orgue de cette tendance réside dans le décalage : décalage des genres, des règles et des codes. La couleur, auparavant criarde, se trouve assortie au must des attributs du luxe classique : longs gants de cuir, maroquinerie siglée, allure sobre et sans fioritures. Pour notre plus grand plaisir, les stocks de l’avenue Montaigne semblent avoir été tagués par une armée de surligneurs en folies.

    Cette profusion de couleurs risque de rendre l’hiver un peu moins maussade qu’à l’accoutumée… On a vraiment l’impression que les collections de cette saison tentent de définir un nouvel esthétique et font voler en éclats idées reçues et immobilisme créatif. La mode mue et c'est très bien!!!!!!!





     
     


     

    TENDANCES AUTOMNE- HIVER 2007-2008

    26/07/2007 20:49

    TENDANCES AUTOMNE- HIVER 2007-2008


    Les tendances automne-hiver 2007-2008

    Qu’allons-nous porter cet hiver ? Quels sont les petits nouveaux à inviter dans notre garde-robe ? Septembre 2007 sera-t-il le début d’une ère nouvelle portée sur le large et le suggéré ? Va-t-on vraiment abandonner le slim, recyclerons-nous la baby doll estivale en glissant des socquettes dans nos escarpins ? Serons-nous working girl, femme fatale ou nouvelle romantique ? Réponses piochéees au détour des podiums…


    La combinaison

    Beaucoup d’entre nous ont hésité cet été à porter le combishort. Les interprétations des créateurs à ce sujet ont été diverses et variées, le plus souvent hasardeuses, parfois éclairées, à l’image des bloomers de Stella McCartney. Cette tendance du 2 en 1 se confirme à la rentrée : c’est le grand retour de la combinaison… et il y en a pour tout les goûts !

    Les tendances automne hiver 2007 2008
    • Version salopette de travailleur extra large, on la porte comme sur le défilé Anna Sui, en la détournant et en l’accessoirisant très chic, voir un peu clinquant. On joue les contrastes de matières : mat/brillant, fourrure/sky…
    • Cependant l’innovation de cet hiver c’est la combinaison de pilote de F1. Les designers ont fait un effort et nous en ont livré des modèles pointus dignes d’être portés à la ville. C’est sûrement la seule occasion de porter du skinny cet hiver, car la combi de pilote joue le volume blousant sur le buste et non sur le bas. Alors on en profite ! On aime la carrure faussement masculine de ces combinaisons, alliée à un cintrage digne de Catwoman. On adore les propositions de Diesel en la matière…
    • Il ne serait pas étonnant de croiser quelques salopettes moirées sur les tapis rouges de 2008. Max Mara en a en effet conçu certaines à l’image des plus belles robes du soir. En observant ces dernières, on comprend que la saison à venir nous réserve bien des surprises… Les codes se floutent, les usuels du quotidien revêtent un plumage doré et les micros robes lamées, jusqu'alors réservées aux sunlights nocturnes, prennent leurs quartiers de jour… Petite déception chez Stella McCartney qui ne trouve pas la limite entre conceptuel et esthétique.


    Pantalons : du large, du droit et des nouvelles longueurs

    On nous l'a dit et répété : le large c’est pour cet hiver. De nombreuses impatientes n’ont d’ailleurs pas attendu et se sont déjà pourvues de quelques jolies pièces XXL. Pour celles qui hésitent encore, on le confirme : le pantalon 2008 est large.

    Les tendances automne hiver 2007 2008
    • Très large, drapé sur la jambe, taille haute chez Ungaro ou porté sur les hanches chez Chaïken ou DKNY. On le traite de deux façons : en total look glamour, satin, nœuds, cheveux lâchés et compagnie, c’est la version hype du costume de l’automne. Ou on le fait devenir synonyme de désinvolture version gavroche et titi parisien. Dans ce cas-là, on le prend en drap de laine, style pantalon à chevrons de nos aïeuls, il devient loose sur nos hanches et s’accessoirise à merveille d’un béret, de longs gants en cuir et d’un top près du corps.
    • À noter la tendance tailoring qui sévit sur les catwalks, le pantalon droit, strict et taille haute revient en force. La plupart du temps il est de teinte sobre : prune, ivoire ou anthracite. Il confère à la silhouette féminine une certaine rigidité qui peut devenir sexy si elle élaborée avec soin, cheveux tirés, chemisier de bonne coupe, rouge à lèvres suggestif, le tout Marc Jacobs, bien sûr… Ce look reste néanmoins hasardeux, il ne tolèrera pas le moindre bourrelet, et peut mettre du plomb dans l’aile à celles qui ont dépassé la trentaine.
    • Le pantalon de cet hiver découvre également une nouvelle longueur : celle du mi-mollet, un peu à la Tintin au Congo. La meilleure illustration est celle qu’on trouve chez d’Isabel Marrant, qui d’ailleurs résume à elle seule le look à adopter cet hiver, vous savez cette élégance romantique mi-parisienne mi-slave, qui mixe à perfection les nouveaux volumes en vogue…


    La baby doll cède la place à la robe housse

    La baby doll, la vraie, celle qui, de forme trapèze ou empire, a séduit la terre entière de Los Angeles à Tokyo en passant par Paris, se fait plus discrète et laisse la place à la vedette de cette saison : la robe housse.

    Les tendances automne hiver 2007 2008

    De coupe boule ou rectangulaire, elle est l’un des symptômes de cette nouvelle élégance qui rime avec suggestion et contraste. Plus les volumes sont présents, plus les jambes en deviennent vertigineuses. On quitte le trop court qui a parfois été fatal à la baby doll, on adopte une longueur à mi-chemin entre le genou et la cuisse.

    Collants opaques ou chaussettes montantes, voire les deux, permettent d’éviter tout équivoque et légitimisent les matières les plus légères. La robe housse semble être la pièce du « sans-faute ». De Pringle of Scotland, version Jacky Onassis à l’imprimé liberty d’Ungaro et au drap de lin d’Isabel Marrant, on ne trouve rien à redire, sauf qu’on les veut toutes…


    Des robes, encore des robes...

    Si la baby doll recule et que la robe housse marque son territoire, de multiples micro robes ont éclot sur les podiums.

    Les tendances automne hiver 2007 2008

    À l’aube de la saison automne-hiver 2007-2008, elles semblent être le terrain d’expression favori des stylistes. Ils y testent leurs concepts, s’y livrent à de multiples effets matières. Plus la robe est courte, plus elle est chargée. Sophia Kokosalaki en fait un véritable bijou de soie moirée et plissée. Christopher Kane, la coqueluche londonienne, y travaille ses origamis de cuir et de velours. Derek Lam modernise le drapé made in US et Giles la saupoudre d’onirisme…

    On se glissera dans celle qu’on préfère, si on parvient à les départager, mais ce qui est sûr c’est que la robe est indispensable, incontournable pour respecter le dress code de cet hiver. On la porte de jour et plus elle est travaillée, mieux c’est !


    Vestes et boléros

    Les vestes il y en a toutes les saisons, mais trouver des vestes désirables au point d’en rêver la nuit (à part celles d’Hedi Slimane), ça ne nous était jamais arrivé !

    Les tendances automne hiver 2007 2008

    Nicolas Ghesquière a pourtant réussi. À coup de cintrage parfait, de longueur de manches inespérées, de boutonnages ludiques, de mini col italien ou de col cavalier asymétrique, le directeur artistique de Balenciaga fait de ses vestes les pièces maîtresses de sa collection : on ne voit qu’elles, on ne veut qu’elles…

    Inutile donc de parler des autres, qui, soyons juste, peuvent être fort jolies, mais qui semblent bien fades a coté de leurs consœurs précédemment citées. Cependant, petite mention spéciale pour les boléros d’Isabel Marrant qui, de fourrure ou de laine, réchaufferont les épaules les plus fashions de l’hiver…

    La taille haute reviens... 

    Ah la la la… la mode n’a pas de juste milieu (et heureusement !). C’est pourquoi après l’âge d’or du taille basse c’est LA taille haute plus que haute qui finit par lui voler la vedette… C’est le nouveau détail qui rend la silhouette plus glamour, finit le vulgaire !

    Defilé Alexander McQueen

    D’ailleurs après s’être faite une place sur tous les derniers défilés en passant par Diesel à New York où le denim ne se conjugue qu’extrêmement moulant et très « haut monté » ou par Zac Posen qui la décline en de splendides tailleurs immaculés, à Londres c’est Armani qui raccourci le bas pour augmenter le haut et à Paris ils s’y sont presque tous mis… La tendance gagne les icône de mode… Kate Moss, Lindsay Lohan et Sienna Miller l’ont déjà adopté.

    La taille haute sera donc incontournable pour cet été et encore plus sûrement pour l’hiver prochain. Dans tous les cas, sur le podium, tous ces modèles avaient l'air très seyants. Espérons qu'ils le resteront, une fois descendus dans la rue. Car le jean taille haute reste timide dans les boutiques, néanmoins H&M a déjà sorti quelques modèles d’inspiration marin en toile brutes… à porter avec un petit top basic de Urban OutFitters par exemple.





     
     


     

    ACCESSOIRES TENDANCES 2007-2008

    26/07/2007 21:01



    La ceinture - Tendance automne-hiver 2007-2008

    La ceinture en tant que telle n’est ni une innovation, ni une nouvelle tendance. Des ceintures, il y en a toujours eu et il y en aura toujours ! Cependant, au fil des saisons, leur morphologie et leur usage évoluent. Cet hiver notamment la ceinture devient un élément à part entière, un accessoire indispensable pour structurer les flous et dessiner les tailles hautes.

    La ceinture

    Ceinturer un trench n’est pas une nouveauté, mais lorsque ladite ceinture est étrangère au vêtement cela mérite d’être noté. En effet l’un des points marquants de cette saison c’est le fait que la ceinture se porte à l’extérieur, elle cintre les manteaux et devient le détail qui fait la différence.

    • Chez Alberta Ferretti, c’est allure cosmique et élégance intersidérale. Les ceintures ne sont ni précieuses, ni travaillées, ce sont de simples bandes de vinyle clipées comme la plus ordinaire des bretelles de cartable. Cependant, Alberta Ferretti touche juste en associant le côté mat du PVC au luisant du cuir lustré. Le contraste des matières, cet hiver, il n’y a que ça de vrai…
    • Carrure masculine style working girl glaciale, Salvatore Ferragamo se sert de la ceinture en touche glamour afin d’adoucir un look parfois sévère. Son port est étudié et doit s’harmoniser avec le reste de l’accessoirisation.
    • Revival new-look oblige, chez Dior les tailles sont étranglées, du tailleur au manteau en croco, les fines ceintures marquant la cadence…


    La ceinture

    Si les robes pull ont investi les podiums, elles ne sont pas pour autant le fer de lance d’une tendance baba cool. Au contraire, la maille cet hiver prend une nouvelle dimension : on la discipline.

    Sous l’impulsion d’une discrète ceinture, de chez Versace à Anna Molinari en passant par Miu Miu, le flou se structure, le bord-côte se fait séduisant et la sévérité de certains twin-sets devient follement chic. On retiendra donc qu’à la rentrée on peut tout ceinturer du tee-shirt trop long aux lainages XXL, à condition de mixer le « loose » à de l’hyper pointu : boots racées, ceinture luxe et maroquinerie haut de gamme.

    La ceinture

    Si la ceinture se veut être des plus fines sur certains podiums, d’autres en prennent le total contre-pied.

    • La femme Burberry, parée d’un corset digne des ceintures de force du siècle dernier, semble prête à affronter les dangers de la vie urbaine. En dépit de la connotation "SM" de ce genre d’accessoires, la sobriété luxueuse de l’ensemble emmène ce look vers les sommets de la branchitude dorée.
    • Nicolas Ghesquière, lui, imagine une gaine luisante qui s’ajoute à merveille au patchwork matières/volumes qui semble être cette saison sa marque de fabrique.
    • Allure lolita guerrière chez Just Cavalli, la taille sanglée de cuir souple sublime les volumes qui l’entourent.

    Contraste de genre, de texture, de teinte et d’ambiance, les ceintures de l’automne-hiver 2007-2008 brouillent les pistes. Elles esquissent ce que pourrait être la féminité de demain…

    La cape - Tendance automne-hiver 2007-2008

    Cet hiver, on sort les romans de capes et d'épées, on visionne Batman en boucle et on relit l'intégral d'Alexandre Dumas, histoire d'être raccord avec la tendance et d'intégrer le fait que la cape c'est follement fashion. Minimaliste ou baroque, cet hiver on sait qu’elle sera sur toutes les épaules. De la plus traditionnelle au modèle avant-gardiste, il y en a pour tous les goûts. Synonyme d’une nouvelle élégance qui puise ses codes dans l’air du temps et non dans un revival de telle ou telle période historique, la cape 2008 est en pleine mutation, en passe de devenir un basic incontournable…

    La cape : Tendance automne-hiver 2007-2008

    On peut décider de la porter mini. Dans ce cas, de multiples options s’offrent à nous.

    • Camisole de force chic chez Chanel : à mi-chemin entre le manchon et le pull-over sobre, la micro cape de Karl Lagerfeld se veut minimaliste et conceptuelle. Reste à savoir comment gérer une sortie urbaine privée de l’usage de ses bras… une p’tite note explicative en provenance de la rue Cambon pourrait s’avérer utile.
    • Isabel Marrant détourne le gilet en une micro cape qui emboîte parfaitement les épaules. À la fois loose et cosy, cette pièce est parfaite pour réchauffer les robes légères et autres joyeusetés du printemps dernier qui décideraient de jouer les prolongations en septembre. On note l’association des matières laine/cuir, qui semble être le duo gagnant de cet automne.
    • Cependant si sobriété et minimalisme ne font partie de votre lexique hivernal, la cape boule texturisée de chez Fendi peut s’avérer être une pièce maîtresse de votre vestiaire 2008. Nota bene : si la carrure est oversize, on pense skinny et longiligne sur le bas.


    La cape : Tendance automne-hiver 2007-2008

    Entre glamour subtil et esthétique army, les capes mi-longues, égrenées tout au long des défilés automne-hiver, protègent à merveille les silhouettes graciles des citadines chic.

    • Écolière espiègle, la cape de Sonia Rykiel se joue du col tailleur qui y perd sa rigidité et devient prétexte à des décolletés subjectifs. On la porte comme on aime, délurée ou stricte…
    • Structurée, codes du duffle-coat revisités, Stella McCartney joue sur l’apparente simplicité d’une cape surdimensionnée pour mettre en abîme la féminité de celle qui la revêtira. On note le contraste intéressant entre le tombé strict du drap de laine et le moelleux de la maille.
    • Jeté sur une épaule, le modèle de chez Givenchy traverse les siècles en s’y composant une nouvelle élégance faite de panache et de mystère. On y pense pour pimenter les tenues les plus sages.


    La cape : Tendance automne-hiver 2007-2008

    Puis viennent des modèles inattendus, hybrides, purs produits de la modernité.

    • Diesel propose une cape poncho sportswear. Resserrée à la taille, l’habituelle corolle du bas de cape devient blousante et met en valeur les manches chauve-souris de ce modèle urbain. On s’écarte du glamour habituellement généré par la cape et on s’échappe vers une esthétique beaucoup plus dynamique voir fonctionnelle.
    • Jil Sander pousse le vice à l’extrême en imaginant une cape mutante, évolution de la veste. Cette création pour la moins futuriste nous plonge dans un univers glacial et peu engageant… pas sûr qu’on y adhère.
    • Sophia Kokosalaki, comme à son habitude, sublime la matière et trouve le moyen de faire d’une fourrure sans prétention un concentré de féminité. Devenir grâce à ce modèle la « peau d’âne » des temps modernes, ça nous va très bien !

    Il ne reste plus qu’à arrêter notre choix sur la coupe, la matière et le volume qui nous parait être fait pour nous. Sachant que la mini cape reste néanmoins Le must incontournable de cet hiver…

    Veste en cuir : la tendance qui monte…

    L’objet du désir est cette petite veste en cuir qu’on commence à voir partout, qui depuis les défilés automne hiver de février dernier nous fait de l’œil et qui a d’or et déjà été adopté par quelques pythies de la mode…

    La veste en cuir de cet hiver se veut sobre. Exit donc les modèles trop longs ou surchargés de détails pesants. On fuit les citations connotées Harley Davidson… La veste de nos rêves sera en noir, camel voir marron glacé, le cuir sera souple, la coupe courte et étroite. Elle n’aura pas l’air neuve, dans l’idéal le cuir devrait être patiné.

    Veste en cuir

    Si on pouvait jouer aux apprentis stylistes, on prendrait la coupe de la veste Barbara Bui, la couleur de celle de chez Hermès et le tombé de celle de Todd Lynn et on obtiendrait la veste ultime, parfaite. Par ailleurs sur les défilés, la veste en cuir se veut guerrière, voir masculine… nous on a bien envie de l’adoucir à coup de robes gipsy et de pantalons larges.

    Cependant, à juger les témoignages croisés de plusieurs fashionatas, la perle rare semble être compliquée à dénicher. Car si vous voulez être pile-poil dans la tendance, hors de question de shopper des pièces cheap version grande distribution : s'il y a bien une chose à retenir, c’est que la veste en cuir 2007 doit avoir l’air authentique.

    Plusieurs alternatives s’offrent à nous :

    • Planifier un raid ayant pour but d’écumer toutes les friperies londoniennes. Ainsi, on tombera peut-être sur un perfecto oublié par un punk des années 80, et si on est chanceuse, le modèle sera XXS… on peut toujours rêver !
    • Kidnapper Mlle Agnès qui affiche crânement au défilé Haute Couture Dior une sublime micro veste en cuir noir, le tout habilement mis en valeur par une robe ethnique ultra longue…
    • Faire de la spéléologie dans les malles contenant nos affaires de lycéenne, il est possible que le look « converse/veste en cuir » de cette époque y soit conservé en pièces détachées.
    • Se résoudre finalement à kidnapper Kate Moss, qui a elle aussi déniché une petite merveille de perfecto noir.
    • Se remonter le moral en se disant qu’on n’est pas les seules à galérer. La preuve : Katie Holmes, tout bien informée qu’elle soit, n’a pas fait bonne pioche. La veste de Mrs Cruise est de la bonne teinte, de plus elle est portée comme il faut avec un fabuleux jean large, mais elle n’a pas la longueur réglementaire : elle est bien trop longue…
    Veste en cuir

    Et on se dit qu’en 2006, si on avait eu la veste de Lindsay Lohan, nous on aurait su comment la porter ! Dernier point important : la veste tendance de la rentrée et voir même de cet été ressemble à un perfecto, mais n’en est pas un. Elle s’en inspire, mais est beaucoup plus courte que ce dernier, donc on repose immédiatement le Perfecto clouté de Renaud !

    Eh oui déjà, car si les soldes sont synonymes d’hystérie, de fièvre acheteuse et de découverts abyssaux, ils annoncent également l’arrivée des nouvelles collections. C'est-à-dire qu’on a très peu de temps pour savoir de quoi la rentrée sera faite.

    En septembre, finit la transition, on assume les règles de la nouvelle saison et on range définitivement les basics qui ont fait de nous les reines de la ville. Autrement dit, on reprend tout de A à Z et on change notre concept de l’élégance. Exemple (afin de bien illustrer le propos) : pour être tendance, en septembre 2007, la jambe se doit de flotter dans un bon métrage de tissu, l’ère du slim est donc bien terminée (on pleure un bon coup, on se fait un lavage de cerveau et on banni le mot skinny de notre vocabulaire). Une fois le slim enfoui au fond du placard et non de la poubelle, on ne sait jamais (qui a dit que la mode était immuable?), on peut procéder à la transformation. Et on affiche une mine réjouie, car cet automne est celui qui légitimise tous les trucs qu’on a jamais vraiment osé porter.

    Tendances automne-hiver 2007-2008

    Le chapeau est l’un des accessoires phares de ces mois d’hiver. Il est dit qu’on ne sortira pas nu-tête : quelle que soit la version choisie, on adopte un couvre-chef.

    Il y en a pour tous les goûts. Chez Hermès, Jean Paul Gaultier a décidé de nous gâter avec d’irrésistibles casquettes d’officiers en cuir noir ou brun, à porter bien enfoncées sur les yeux. On sait d’or et déjà qu’elles passeront par nous. À la fois chic et classe, sous leur visière, on se rêve agent double dans le Devonshire…

    On peut dire que le béret fait son grand retour… on peut le dire et ne pas suivre la tendance, non ? Mais on ne peut pas faire comme si de rien n’était, car ce n’est pas sur un obscur petit défilé londonien que l’on a constaté son come-back, mais bien chez le grand, le cultissime Marc Jacobs pour Louis Vuitton, et pas seulement… Immaculé, strassé, gris ou nord, oversize version crêpe ou à la limite de la kangol, le béret finalise une allure de petite fille sage pour Vuitton, et devient l’ultime arme de séduction de la working girl siglée Versace. C’est néanmoins le look de DKNY que l'on copiera avec le plus d’entrain : le béret y complète un style made in New York, frais, cosy et désinvolte.

    La casquette, le béret, ça va on connaît. Là où ça se corse, c’est lorsque des créateurs comme Sonia Rykiel ou même Marc Jacobs se mettent à mixer plusieurs modèles en un, à emprunter la matière du bonnet pour en faire un chapeau ou à confondre capeline et visière. Là on est plus sur de suivre, ni de plébisciter… Pour celles qui se sentent l’âme d’une héroïne d’Hitchcock, le turban d’été prend ses quartiers d’hiver chez Prada.

    On récapitule : cet hiver quoiqu’il arrive on se couvre : capuche (McQueen), feutre (Giambattista Valli), gros bonnet (Giles) ou foulard, faites vos jeux !

    Tendances automne-hiver 2007-2008

    Foulard, écharpe, chech, on en vient à la deuxième tendance lourde des brumes de novembre ! Dès ce printemps, certaines stars se sont affichées avec de longues écharpes : 30° à l’ombre californienne, débardeur + foulard xxl… ça défie la raison, mais ça sent l’avant-garde fashion. Pas de doute, les défilés nous confirment qu’on ne va pas tarder à s’enrubanner comme au plus fort de nos années collège. Vous savez l’époque où on trouvait « trop cool » le look baba et qu’on dormait avec le tee-shirt de Che Guevara...

    La plus belle illustration de ce phénomène, celle qui nous donne envie de ne pas résister et de nous fondre dans ce revival hippie, c’est la collection de Nicolas Ghesquière chez Balenciaga. Les silhouettes sont tout simplement divines, à la fois ethniques et furieusement urbaines. Ghesquière revisite l’Inde coloniale ou les contrées d’Amérique centrale. Rigueur british et technicolor exotique se télescopent pour notre plus grand plaisir. Le foulard se noue autour du cou toute frange dehors et on adore !

    On peut également troquer son cosmo’ ou autre magazine digne du sable fin de vos vacances contre une paire d’aiguilles à tricoter. Ainsi, vous préparerez activement votre fashion touch’ de la rentrée. Car la grosse maille à la côte : version xxl et too much pour le designer Giles, on décline et adapte, ça donne une longue écharpe en point mousse à entourer deux trois fois autour du cou. Pour que l’effet soit réussi, on lui associe un look strict un peu glamour fait de satin et de robes structurées. On mise sur les contrastes.

    Chez Vera Wang et Hermès on noue foulard, écharpe et tout ce qui est rectangulaire en fichu, pour ne laisser plus qu’apparaître quelques mèches sur le devant de la tête. Point de vue style, on va du très classique carré Hermès qui protège la coiffure de la belle en décapotable, à comment affronter les intempéries de la steppe slave…

    Tendances automne-hiver 2007-2008

    Vous a-t-on dit que l’hiver 2008 serait rude ? Parce qu’à en juger l’engouement des couturiers pour les accessoires protecteurs, on en jurerait ! Cagoule, écharpe... il ne manquait plus que les gants pour affronter les aléas climatiques que nous réservent l’avenir. C’est désormais chose faite !

    Certains les pensent en cuir coloré… Le jour, Marc Jacobs habille nos petits doigts d’adorables gants courts et nervurés, afin de mettre en valeur nos attaches délicates. La manche trois quarts sublime l’ensemble. Pour le soir, les gants s’allongent au-dessus du coude, mais conservent leurs teintes tranchées.

    Même principe chez Chanel, Gucci et Sonia Rykiel, mais la styliste y ajoute de longues mitaines en maille grise, faciles à porter tant à l’extérieur qu’au dehors. Le potentiel de chance pour que ces dernières élisent domicile sur nos avant-bras est élevé…

    Alberta Ferreti se risque à dessiner un gant bijoux, mais la tendance est résolument au gant en cuir sans fioriture…

    Tendances automne-hiver 2007-2008

    Ensuite on a entrevu quelques mini tendances qui ne demandent qu’à éclore, mais qui ne séduiront sûrement que les jeunes femmes intrépides et peu préoccupées par le regard étonné du passant lambda. La chaussette visible dans les escarpins, c’est une possibilité que nous offre le défilé automne hiver de Prada. La luxation d’épaule fashion devient possible grâce aux broches oversize de Lanvin. Et enfin, la pochette version lunch box n’aura plus de secrets pour vous si vous êtes une monomaniaque de Fendi

    Les accessoires pour les cheveux de 2007

    Queue de cheval, cheveux au vent, chignon de danseuse ou attachés négligemment… Cette saison ce sera moins la coupe que l’accessoire qui primera : tendance pop ou chic, glamour ou rétro, du bandeau au bibi en passant par la barrette (oui, oui la barrette existe encore ainsi que le serre tête…), le choix est large... de quoi innover tous les jours de la semaine !



    • Zoom sur les grandes lignes de cette tendance
    Les accessoires à cheveux

    Les japonaises qui semblent être de plus en plus en avance sur les tendances, ou tout du moins avoir un temps de réaction extrêmement court entre le visionnage des défilés et l’élaboration de leur look, l’ont d’or et déjà compris : ce printemps on ne sort pas nue tête.

    Et si par hasard le temps manque pour un shopping accessoires, n’importe quel foulard, collants ou ceintures feront l’affaire. Seul mot d’ordre : être inventive.



    • Serre tête trendy
    Serre tête trendy

    Bon, pour le serre-tête que ce soit clair, exit ceux en velour rouge ou vert sapin, et porté au milieu du crâne… Si serre tête il y a, ce sont des tout fins ou des ludiques, et passé 40 ans on s’abstient. Alors on craque pour les créations de Pau-line qui chine, récolte des rubans en tout genre, qui les assemble et tombe pile dans la tendance… Ludique et très girly, c’est la bonne alternative entre le serre tête et le bandeau.

    Pour celles qui veulent absolument retourner en enfance, il y aurait bien ceux de Gaspard Yurkievich, un peu too much à mon goût, mais il existe surtout des petits bijoux, tout en finesse et fantaisie discrète… ceux d’Urban Princess sont parfait.



    • Le bandeau dans tout ses états
    Le bandeau dans tout ses états

    Le bandeau est assurément le petit plus du moment. Mais quelque soit son style, il faut le porter au ras du front et non en serre tête. Chez Burberry Prorsum, c’est le chic high school made in US qui prime, noir et large, le plus classique possible, porté les cheveux attachés. Il met en valeur un visage d’ange et joue la carte de la sobriété, du petit look parfait et sans histoire.

    Il y a du détournement dans l’air chez Hermes, qui décide que les cheveux seront sertis de micro-ceintures dorées, une réussite qui évite d’avoir le visage trop tiré en arrière, et qui respecte le concept cher à la maison : une certaine élégance dénuée de complexe. Sport chez Gaultier, Printanier à nouer chez Marc Jacobs, c’est une certitude le bandeau est sur tous les fronts !



    • Le foulard se noue…
    Le foulard se noue

    Non ce n’est pas la tendance hippie qui réapparaît mais plutôt celle « virée en décapotable dans les années 50 ».

    Chez Missoni, c’est la désinvolture italienne et un foulard noué à la hâte qui enserre le chignon. Pour Prada, il faut oser mais pourquoi pas, lors d’une soirée, néanmoins attention de ne pas avoir l’air de sortir de la salle de bain… Inexpérimentées dans l’art du turban s’abstenir… C’est Gaultier qui touche juste, en nouant à la guerrière un voile de soie autour du front. Féminité sauvage…

    Pour ce qui est des accessoires du type barrette, on trouve son bonheur, dans « Les bijoux de Sophie » ou chez Rykiel accessoires ou encore en furetant du coté de Killywatch .

    Alors tendance funky ou jolie demoiselle, peut importe, l’essentiel étant de miser sur l’accessoire !





     
     

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